Cher(e)s ami(e)s journalistes,
Comme vous le savez, depuis Juin 2007, j’ai tout fait pour que mon film « Ne restent dans l’Oued » devenu “Algérie, histories à ne pas dire” soit montré d’abord en Algérie.
Les autorités ont en malheureusement décidé autrement. A ce jour je n’ai toujours pas reçu le visa d’exploitation pour mon film. Et après avoir été montré au Canada en Décembre 2007, il est actuellement dans les salles en France.
Bien au contraire, il semblerait que la Ministre de la Culture soit passé à l’acte, après avoir annoncé au début Fév, qu’elle ferait visionner mon film à des anciens moudjahidine et à des responsables culturels.
Je considère cette procédure comme une lourde menace pour tous les créateurs et les chercheurs en sciences humaines et particulièrement en histoire.
Plus généralement je récuse l’accusation de Big Sister que mon film soit une « apologie du colonialisme ». Bien que ce film ait provoqué beaucoup d’interrogations, ce que je ne considère pas comme une tare, les premières réactions des spectateurs et historiens algériens et français dans leur quasi-totalité ont écarté cette accusation.
Ce dont tout un chacun pourra se convaincre en visitant le site du film, où seront livrés au fur et à mesure les nombreux débats qui font suite au film :