Désolé pour l’humanité chrétienne qui aime à se prodiguer des vœux d’espoir (même si le Vatican a déchristianisé le 1er Janvier, originellement fête de la Circoncision, pour faire oublier sans doute les origines juives de Jésus, dont le prépuce béni restera malgré tout sur les toiles de grands maîtres de la peinture) : 2016 ne sera pas meilleure que 2015 .
Le dire n’est pas jouer les Cassandre, mais simplement faire un constat. En Allemagne et en Suède, le viol fait partie du package du nouvel émigré (musulman). En France, au moment même où les Juifs à Paris se recueillent une année après pour les victimes de l’HyperCasher, en présence des plus hautes autorités, ces mêmes autorités autorisent une manifestation antijuive devant l’Opéra Garnier dont le but avoué est d’empêcher la représentation de la fameuse troupe israélienne de danse moderne Batsheva, et ce à l’appel d’une organisation (BDS) qui aurait été interdite depuis longtemps, si elle n’avait pas été à majorité musulmane, et si elle avait été, par exemple, ‘’d’extrême droite’’.
Et à Marseille, une des villes les plus juives de l’Hexagone devenue en quelques décennies une des plus musulmanes, les Juifs sont pris à partis, à la hache. Pour quand la machette ? Il doit bien y avoir dans les parages quelques ‘’réfugiés’’ hutus pour l’apprentissage du maniement.
En Tunisie (pays musulman), l’identité juive continue d’être un motif suffisant pour mériter l’insulte publique de ‘’chiens’’, offense suprême à cette race qui pourtant n’a plus à donner des preuves de son intelligence (je parle bien sûr des chiens, et notamment de ceux qui débusquent des assassins et sauvent des vies de par le monde). Bizarre d’ailleurs que la SPA (Société Protectrice des Animaux) reste silencieuse : l’offense verbale surtout quand elle n’est pas condamnée n’est-elle pas le prélude au meurtre ? S’apprêterait-on en Tunisie à tuer tous les chiens ?
Mais naturellement le must c’était à Tel Aviv. Enfin pour les Juifs. Parce que la tuerie qui a emporté 3 personnes n’a pas suscité beaucoup d’émoi de par le monde chrétien, mais reste-t-il encore des Chrétiens dans ce monde-là ? Sans doute, mais apparemment il devient dangereux de l’avouer.
Deux simples jeunes Juifs tués, en train de boire un pot. Pas gays pourtant, comme s’est empressé de le préciser le Maire, afin de ne pas mettre en danger la future Gay Pride, Tel Aviv étant parait-il au sommet du hit-parade de ce genre de manifestation. Donc dommage pour eux : pas de pub dans le monde occidental.
La troisième victime était encore moins intéressante : un simple taximan auquel l’assassin imposa la course afin d’échapper rapidement à ses poursuivants armés, puis qu’il tua de sang-froid, à bout portant. La victime était bédouine, et en Israël, dans leur grande majorité, les bédouins sont fiers de leur pays qui les a aidés à se sédentariser, de leur Armée Tsahal dans laquelle ils tiennent à s’engager, et de leurs soldats tués pour défendre leur patrie.
Inversement, ils n’ont pas la côte auprès de la majorité des Arabes israéliens qui les méprisent doublement, pour leur loyauté mais aussi pour leur bédouinité (mépris qui ressemble fort à celui des Arabes blancs pour les Noirs, y compris et surtout pour les Noirs de leurs pays). Puisque eux, dans leur majorité, ne rêvent qu’à une chose : chasser les Juifs d’Israël que, fort d’une histoire islamique de 14 siècles, ils considèrent comme des indus occupants malgré 35 siècles d’histoire et de présence juive en cette région du globe !
Et le tueur, un Arabe citoyen d’Israël, a cru bon transformer le rêve en réalité en obéissant aux vœux de leur éternel chef spirituel, allié d’Hitler, le grand Mufti de Jérusalem Amin el Husseini, dont tous les dirigeants arabes actuels continuent de se réclamer, qu’ils soient religieux, nationalistes ou même communistes (!).
Le fait que le lieu choisi pour la tuerie ait été Tel Aviv, symbole du dynamisme sioniste, et non pas une ville de Judée-Samarie (appelée improprement ‘’Cisjordanie’’ en français), devrait être aussi un message pour cette gauche israélienne qui s’obstine à penser qu’il faudrait donner cette région pour obtenir la Paix. Profondément dévastée par la culture du déni, elle sera malheureusement incapable d’en tirer les conclusions, à l’instar du chorégraphe de Batsheva, lequel malgré sa mésaventure parisienne, continuera sans doute à scander le mantra gauchiste.
Un tel crime en plein Tel Aviv, ne pouvait que mettre en difficulté les leaders arabes d’Israël comme les autorités ‘’palestiniennes’’. Ils ne pouvaient l’approuver ouvertement et risquer d’être mis au ban de la société israélienne juive, voire perdre le soutien des leaders européens, américains et de la gauche israélienne, ni le condamner comme un terrorisme inacceptable afin de ne pas désorienter leurs propres troupes élevées dans la haine antijuive et risquer d’être lâchés par le monde musulman.
Avec tout le grand art de la dissimulation dite ‘’taqya’’. Sur le champ, on désapprouve l’action, sans prononcer le mot ‘’terroriste’’. Et dès l’annonce de l’élimination du tueur, on le sanctifie comme un héros !
Ces leaders ‘’palestiniens’’ légitimés par le monde occidental et ces leaders arabes israéliens soutenus par la gauche israélienne, voire portés aux nues par certains Juifs, démontrent, s’il le fallait encore, qu’ils ne sont pas des personnages respectables : pris en flagrant délit de duplicité, une de plus, qui devrait être une fois de trop.
Il est plus qu’urgent que la Knesset soit réunie à ce sujet et qu’elle prenne la décision que l’apologie du terrorisme ou sa non-condamnation, ce qui est à peu près pareil, ne sont pas compatibles avec la qualité de représentant du peuple israélien.
Ce qui est vrai pour les leaders arabes israéliens doit aussi s’appliquer aux leaders ‘’palestiniens’’ : tant qu’ils béniront les terroristes, ils ne devraient pas pouvoir prétendre à de quelconques négociations. De plus, en encourageant, en parrainant, voire en organisant la terreur contre le peuple juif d’Israël, ils doivent donc être traités comme les véritables responsables de ce terrorisme qui sévit depuis plus d’une année en Israël, ainsi que pour ce qu’ils sont : des ennemis doublés d’impénitents provocateurs. Leur place n’est plus dans les palaces, mais dans les prisons.
Yitzhak Rabin lui-même, s’il était resté en vie, ne dirait plus : « On ne fait pas la paix avec ses amis. On fait la paix avec ses ennemis ». Comme cela a déjà été démontré par l’histoire mondiale des négociations on fait certes la paix avec son ennemi, mais avec son ennemi défait.